que faire de votre sentiment de vide envahit avec nos fantomes du souvenir ? Le plus Complique, paradoxalement, c’est de connaitre qu’on parviendra a oublier l’autre, signe de notre liberte retrouvee, vecue sans lui de facon definitive… A travers des chansons et des poemes, on passe les caps…
La phase de deni :
1 – L’incredulite
« – Ton c?ur bat-il toujours a mon seul nom ?
Toujours vois-tu mon ame en reve ? – Non. » (Paul Verlaine – Colloque sentimental)
« Notre deni reste fondamental pour s’abriter d’une douleur en perte », nous devoile le psychanalyste Samuel Lepastier.
De toute maniere, on ignore toujours les raisons de l’amour de l’autre. Et si on ne sait jamais pourquoi on reste adore, on ne sait pas pourquoi on ne l’est plus. Alors, Di?s Que l’autre nous quitte, on va pouvoir se persuader que c’est une ultime mise en vais garder, mais que c’est rattrapable.
« Contrairement au deuil, la ti?che de separation commence avec l’idee d’un retour en arriere possible. Cette etape, sorte de tour de passe-passe psychique, permet de ne pas affronter trop brutalement la realite et l’effondrement narcissique qu’elle engendre. Et plus la relation fut ambivalente, plus il est complexe de se separer. Lorsque l’on a accuse l’autre de bien cela n’allait pas en soi-meme, accepter le absence, c’est accepter de se confronter a sa propre realite. »
2 – L’idealisation
« Je regretterai forcement une telle cousine, la seule joie, mon seul camarade. » (Charles Baudelaire, a propos de Caro Duval)
Meme lorsqu’on s’est dechire, le depart de l’autre provoque l’oubli des semaines mauvais. Ne subsiste alors que la force du lien et sa fragilite precieuse.« Cette idee que l’autre est irremplacable cache la certitude inconsciente, bien plus douloureuse, que l’on va surmonter l’epreuve, entrevoir la realite de l’absence et finir par l’accepter », poursuit Samuel Lepastier.
« Cette phase peut s’accompagner D’une intense culpabilite et d’un remords lancinant : « ”J’aurais pu, j’aurais du”, ou l’on se sent responsable de ce qui arrive. C’est lui qui part, mais c’est moi qui l’abandonne, ressent-on. Dans 1 couple, on reste toujours le parent de l’autre. Dans les faits, meme celui qui part se sent abandonne. »
Enfin, pourquoi s’etre autant acharne concernant un etre dont les fragilites soudain nous bouleversent ? « Dans les relations ambivalentes, ou l’on prefere la haine a J’ai solitude, on est odieux parce qu’on ne est en mesure de pas rompre. »
3 – Le trou noir
« Nulle besoin, nulle pensee pour personne
L’absence a tout retourne, que l’on me pardonne. » (Jean-Jacques Goldman – L’absence)
Nos croyances ne sont peut-etre jamais le reflet de la realite nous devoile l’absence de plus et puis dense de l’autre.
« C’est en aimant que l’on se realise le plus, continue Samuel Lepastier, mais aussi qu’on est le plus vulnerable. Car on projette sur le conjoint un ideal infantile dont on devra se defaire. Mais une partie de nous est liee a l’autre et quand il part, on perd un brin de soi. Renoncer a l’investissement libidinal pour quitter le webmaster aimee reste une veritable souffrance. On va d’ailleurs mesurer notre degre de dependance dans l’epreuve d’la rupture. Di?s que, par exemple, on s’apercoit que votre n’est pas toujours le plus autonome financierement qui est le moins devaste par la separation… Le sentiment de tout perdre et de n’etre plus rien est plus exacerbe encore. »
L’evidence, l’autre a tourne la page :
4 – Le ressentiment
«Et dorenavant, que vais-je Realiser
Je vais en rire, Afin de ne plus pleurer
Je vais bruler des nuits entieres
Et au matin, je te hairai. » (Gilbert Becaud – Et maintenant)
A moins de s’enfermer dans la melancolie si l’on revit votre abandon infantile insurmonte, surgit la haine ouverte : on a donne, on s’est fait avoir, on s’est sacrifie pour menager l’autre et notre ideal de couple.
Ce sentiment va nous permettre de retrouver des defenses, quitte a resumer le conjoint a ses defauts.
« J’ai haine reste in evitable en tant qu’ultime moyen pour lutter contre la depression et la peur d’etre seul. Surtout chez celui qui s’est servi de l’autre tel d’une b »quille plus que d’un compagnon, selon Samuel Lepastier. C’est l’instant ou jaillira tout le refoule et le non-dit. Si le couple avait encore des relations sexuelles, la frustration n’en va i?tre que plus violente, bien-sur. »
5 – J’ai nostalgie
« L’autre qu’on adorait, qu’on cherchait sous la pluie… » (Leo Ferre – Avec moyen)
Lorsque la haine s’apaise, c’est souvent sous l’effet des souvenirs merveilleux de l’amour, voire de la passion et du partage qui nous reviennent avec flashs. Notre chagrin reste intense mais se mele a la conscience heureuse d’avoir aime et vibre si vraiment. Une manii?re de gratitude apparait. « Notre regret souriant », disait Baudelaire. « Si certains sujets n’ont conscience du plaisir de l’amour que lorsqu’il a disparu, Il semble, dans l’ensemble des cas, essentiel de reconnaitre votre que l’autre nous application afrointroductions a donne. C’est en avalisant votre fait que va se jouer notre devenir sans l’autre », insiste Samuel Lepastier.
6 – L’acceptation
« L’histoire n’est plus a suivre et j’ai ferme le livre
Le soleil n’y entrera plus
Tu ne m’aimes plus » (Romy Schneider – La chanson d’Helene)
Notre renoncement, ce n’est ni la resignation ni le depit. L’autre n’est plus incrimine. On te prend acte du decalage entre des ressentis et on se trouve soi. On accepte le cheminement vers l’indifference qui oblige a se reinventer. « A condition de ne point repeter analogues situations et le meme panel nevrotique du partenaire, on sort instruit d’une rupture, non victime des circonstances. Pour se reconstruire, Cela reste necessaire d’avoir appris que l’on aime l’autre pour ce qu’il est et non pour ce qu’il apparai®t comme. C’est le degre de conscience qui conditionne la reussite du couple a venir. » conclut Samuel Lepastier.
Merci a Emma Fink Afin de sa participation.