Vous devez rompre avec la nature pour sauver sa biodiversite

Vous devez rompre avec la nature pour sauver sa biodiversite

Comment se fait-il que nous continuons a detruire la biodiversite apres tant de decennies de prise de conscience ? Pour Jacques Maruca, bien vient d’un malentendu dans notre definition de votre que paraissent la nature et Notre biodiversite. Dans cette tribune, ce jardinier et lecteur d’Usbek & Rica avance l’idee que l’on devra penser le vivant tel un tout et en opposition avec la nature inerte. La Terre serait toxique et seul le vivant nous en protegerait. Les cris d’alarmes des scientifiques ne serviront a que dalle, dit-il, tant que nous n’aurons gui?re remis notre vie au centre d’la pensee ecologiste.

On ne demande jamais a quelqu’un se trouvant a l’article d’une fond de rendre des services. La decence impose meme l’inverse. C’est au veilleur concerne d’offrir ses services aux malades et aux mourants. C’est ainsi reellement surprenant d’entendre encore des individus souhaiter d’la biodiversite non humaine – si on sait que cette derniere a entame sa grande extinction – qu’elle rende a l’homme, bien et encore, ces fameux services ecosystemiques. Cette indecence defie les convenances, l’intelligence et notre futur. Si la biodiversite reste aujourd’hui en danger, c’est bien evidemment a nous de devoir lui rendre service. Tout juste.

On va pouvoir legitimement se demander d’ou provient 1 tel illogisme ambiant. Comment faisons-nous, en ce qui concerne l’ecologie, Afin de globalement forcement appuyer du mauvais cote d’la balance ? Comment faisons-nous pour avoir les yeux grands ouverts depuis des generations desormais, mais pour rester depourvus d’la plus aise bienveillance envers le vivant ?

L’erreur d’la nature

Mon hypothese reste que c’est le discours-cadre ecologique lui-meme qui pousse globalement son public a J’ai faute. Ce propos cherche a nous rapprocher de la nature. Personnellement, c’est bien i§a qui possi?de biaise, quand j’etais jeune, la logique avant que je forge mon propre regard dans le terrain. Ce discours est trop metaphorique et nous induit en erreur. En fait, Afin de qu’homme et biodiversite se solidarisent, il faudrait les affirmer ensemble, et donc forcement separes d’la nature. Le vivant est culture. Cela n’est pas nature. Cela reste salutaire de reconnaitre que la biodiversite est plus proche de nous que une roche. Que une telle roche soit artificielle ou non ne compte nullement. Ce qui compte est de voir que la biodiversite, l’homme inclus, est de l’anti-nature.

Soyons (eco)logiques : concernant le vivant, que la roche soit artificielle ou non ne compte gui?re. (Angkor, Cambodge. cc VasenkaPhotography / Flickr)

J’ai pris 4 propos environnementalistes de ces derniers mois Afin de pointer ce que je pense etre l’erreur en lei§ons et Afin de essayer d’ouvrir cette hypothese d’un homme egal en biodiversite. Les voici :

– J’ai confusion entre nature et biodiversite chez Nicolas Hulot, ministre d’Etat, est notable dans son discours de description de la mobilisation une France pour la biodiversite, 18 mai 2018. Nicolas Hulot parle tel si le monde fut un ordre, la nature une machine, qu’il nous va falloir desormais restaurer. Pour i?tre capable de nous faire affirmer votre machine, Cela reste ainsi oblige de dissoudre le propre du vivant, a savoir notre vie. Cela la fera disparaitre dans la nature. J’ai nature reste aussi pour nous, rappelons-le, l’inerte comme le soleil, la Terre, le mer, le vent. L’erreur saute donc aux ebonyflirt appli yeux quand Nicolas Hulot explique que le vivant a une unicite mais que, dans le meme elan, il substitue tout ainsi le vivant par la nature. L’unicite du vivant n’est plus donc. Notre specificite qui fait que le vivant reste vivant, disparait dans son amalgame avec l’inerte.

Penser que J’ai nature reste en harmonie avec la biodiversite, malgre nos apocalypses qu’elle lui inflige, reste aussi extravagant que de penser que la biodiversite fut creee Afin de servir l’homme

– Le caractere pro-nature qui est injustement attribuee a la biodiversite chez Gilles Boeuf, ancien president du Museum national d’Histoire naturelle, dans entretien passe a l’agence France Presse, 17 mai 2018. Gilles B?uf nous donne ici sa definition de la biodiversite. Cela nous explique, comme claque Nicolas Hulot, que la biodiversite fait part une nature (il cite les volcans Afin de illustrer ce qu’est sa nature). Cependant, au meme propos, il explique aussi que la biodiversite en est exterieure (il cite bien nos volcans Afin de illustrer ce qui reste exterieur a la biodiversite). Cela rappelle aussi que les volcans peuvent detruire totalement la biodiversite, sans s’apercevoir de l’incoherence qu’il apporte ici a le propos : affirmer que la nature reste en harmonie avec la biodiversite, malgre nos apocalypses qu’elle lui inflige, reste aussi extravagant que de penser que la biodiversite a ete creee pour servir l’homme. Ces discours trouvent leurs origines au sein des croyances occidentales et ne correspondent jamais a l’histoire revelee par le terrain.

Le quotidien face a la nature. (Secheresse au Kenya. cc Oxfam International / flickr)

– L’alarme au monde faussee via des 15000 scientifiques (World Scientists’ Warning to Humanity, A Second Notice, Bill Ripple et al, 23 octobre 2017). Cette alerte signee desormais par plus de 20 000 scientifiques s’appuie sur des figures remplies de veracite Afin de depeindre la trajectoire desastreuse du monde depuis 50 annees. Il faut donc que nous nous ressaisissions ! Malheureusement, Will Ripple, et ses co-signataires, nous offrent plus tard une prescription morale nous incitant a rester analogues. Ils souhaitent que l’on reconnaisse, au jour le jour, la Terre comme notre maison, chose que nous, habitants de la Terre, reconnaissons en fera deja. Leur alarme agit donc tel une fausse-alarme. Elle reste audible mais inoperante. Elle ne provoque pas de sursaut interieur consequent. Dire la verite plutot qu’un poncif aurait ete bien plus efficace. Notre Terre est toxique. C’est seulement le vivant qui la rend habitable. C’est encore un coup la confusion imposee entre biodiversite et la planete Terre qui est fautive ici. Cet usage confondant les deux reste etabli depuis diverses generations mais votre cliche ne reflete pas vraiment la nature de une contexte. Il depouille juste lui-aussi le vivant de le unicite, notre vie, l’exacte chose que ces scientifiques cherchent pourtant a soutenir.

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James Baggott

James Baggott is the founder of Blackball Media. Until January 2013, he was the editor of the company's award winning motor trade magazine, Car Dealer. Now he focusses his time on developing the Blackball Media business overall and looking after the growing automotive services arm of the firm. And polishing his monkey bike that sits in his office...