En silence et en douceur, Kim Ki-duk invente une sensuelle histoire d’amour

En silence et en douceur, Kim Ki-duk invente une sensuelle histoire d’amour

Prime a J’ai Mostra de Venise, «Locataires» ramene en terrain urbain le cineaste coreen qui avait emerveille avec «Printemps, ete, automne, hiver… et printemps»

Une formidable fable sur la liberte.

N’ayant reve votre jour de vivre sans attaches, d’appartement en maison, hote de passage libre de tout et cela nous alourdit avec la propriete? C’est votre que parait avoir reussi un mysterieux jeune homme qui se deplace a moto et s’introduit chez les mecs dont il repere l’absence en placant 1 flyer publicitaire a un porte. On le prend d’abord pour 1 mauvais garcon, en general un voleur. Mais non: apres avoir passe la soiree et la nuit en prenant ses aises, il arrose des plantes, lave le linge ou repare un appareil, se faisant un point d’honneur de quitter le logement legerement mieux tenu que celui-ci ne l’avait achete.

Meme improbable, cette entree en matiere pourrait venir de n’importe ou, de Suisse comme des Etats-Unis. Sauf que i§a se passe en Coree du Sud, vraisemblablement le pays au cinema le plus dynamique et surprenant du moment. Et que celui-ci s’agit du nouveau film de Kim Ki-duk, cineaste qui fit une percee remarquee l’an soir avec Printemps, ete, automne, hiver… et printemps. Locataires, alias Bin-jip (titre original qui signifie en fera «Maison vide»), ne devrait gui?re decevoir nos fans de votre film bucolique et pourrait meme en gagner de nouveaux a cet auteur controverse, tant l’originalite et la maitrise de ce onzieme opus sautent a toutes les yeux. Continue reading En silence et en douceur, Kim Ki-duk invente une sensuelle histoire d’amour