Ces dames sont-elles vraiment plus touchees que les hommes par la charge mentale ?

Ces dames sont-elles vraiment plus touchees que les hommes par la charge mentale ?

Les femmes seraient plus touchees par la charge mentale que les hommes. Cela parait une idee recue : qu’en est-il vraiment ? Sommes-nous l’ensemble de egaux devant votre mal ? Retrouvez ici les explications psy / socio / historiques evoquees avec de professionnels dans la “Tete au carre”.

Mathieu Vidard recevait dans sa Tete au carre Aurelia Schneider (psychiatre), Jean-Philippe Lachaux (directeur de recherche a l’Inserm au Centre de recherche en neurosciences de Lyon) et Sebastien Bolher (redacteur en chef de Cerveau & Psycho).

Lequel pourra etre touche par la charge mentale ?

Certes, il existe 1 profil type, observe Aurelia Schneider : “les anxieux, nos perfectionnistes, ceux qui aiment bien controler”. Mais il n’y a pas qu’eux : Jean-Philippe Lachaux note que la charge mentale, “c’est un petit cadeau qui vient avec claque de devenir humain et d’avoir cette capacite de pouvoir s’envisager dans le contexte present mais egalement au futur, c’est-a-dire d’anticiper des consequences des actions a long terme. C’est quelque chose qui vient avec l’essor du cortex prefrontal, qui nous fut beaucoup utile mais qui est aussi un petit poison car j’imagine aussi a bien votre que j’oublie d’effectuer”.

Une des categories les plus “a risques” seront les gens seules avec enfant(s) : l’arrivee des enfants fera irruption au sein d’ notre vie ; on reste dans l’improvisation permanente. Autre cas de figure : si l’on devient personne aidante de personnes qui vont moins bien, de parents qui deviennent un tantinet ages… “Des qu’on a en charge nos autres, la charge mentale est dans la maison” estime Aurelia Schneider.

Les bambins aussi ont la possibilite de etre victime de charge mentale : Aurelia Schneider voit arriver en consultation des enfants avec environ 60 heures d’activite via semaine ! S’ensuit 1 epuisement nerveux (LIRE AUSSI Notre temoignage de Beatrice Milletre Afin de Cerveau & Psycho).

J’ai “charge mentale” : un terme plus vieux qu’on ne pense

On a beaucoup entendu amener charge mentale depuis un an avec les strips dessines d’Emma.

La terminologie “charge mentale” est en fait plus ancienne qu’on ne pense : il a une trentaine d’annee. La sociologue Monique Haicault a publie en 1984 un article intitule J’ai gestion ordinaire d’une vie en deux, ou elle etudiait les implications des nouvelles exigences professionnelles des femmes dans leur gestion familiale.

Monique Haicault s’etait interessee surtout a toutes les jeunes filles du milieu ouvrier, qui travaillaient et qui en aussi moment etaient i  chaque fois chargees une maison. La sociologue s’etait apercue que ces femmes etaient obligees de negliger une partie des charges d’la maison. Ce n’etait nullement, successivement, une double journee, mais une simultaneite de taches.

Les femmes paraissent plus touchees par la charge mentale que les hommes. Pourquoi ?

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Plusieurs raisons expliquent ce qui :

1 – D’une part, le terme “charge mentale” a ete popularise on voit environ un an avec Emma, dans le blog dessine. Elle y pointe dans ses strips que, souvent, le mari voit sa compagne tel “la responsable en titre du boulot domestique”, et votre faisant, elle a mis la charge mentale au milieu domestique (aussi que sociologiquement, j’ai ete le chevauchement des deux univers : le bureau et la maison).

Cela reste vrai que ces dames restent, annee apres annee, des personnes responsables du bon fonctionnement d’une cellule familiale : 71% des taches menageres et pres de 65% des taches d’education seront faits par ces dames. Selon des chiffres de 2015, sur des Francais ages de 11 annees ou plus, pour des activites domestiques (cuisine, vaisselle, ligne, menage, courses, bricolage…) :

  • pour les femmes : 3h21
  • pour des hommes : 2h42

Autre desequilibre, le temps de repos : il y a vingt minutes De surcroit avec jour pour nos hommes que concernant les femmes.

2 – D’autre part, depuis un heritage culturel. Sebastien Bolher explique : “ces dames, historiquement, ont ete bon nombre plus soumises a des stereotypes de genre qu’il fallait endosser, au depart dans la sphere privee et familiale. Et puis quand elles ont commence a travailler, il est hors de question de laisser tomber leurs attributions traditionnelles ! Donc, elles se seront retrouvees avec les deux aspects a gerer”.

On le voit reellement bien dans l’education des enfants, elles ont ete habituees a devoir faire tel il fallait, en se pliant a plusieurs roles, en etant dans le controle sans dire beaucoup plus que des garcons. A l’arrivee, nos hommes lachent prise plus rapidement.

Pour Aurelia Schneider, les hommes et les femmes ne placent nullement le perfectionnisme au meme endroit. “Les femmes seront tres perfectionnistes sur un maison, c’est extri?mement chez elles, l’envie qu’on leur dise que leur maison reste rangee, agreable.”

Ces dames seront prisonnieres de la besoin de bien faire : envie que tout soit tel elles aiment, besoin de tout controler. Naturellement, c’est une satisfaction – mais a quel prix ?

Aller plus loin

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?? LIRE AUSSI J’ai charge mentale des femmes ecrit par Aurelia Schneider (Larousse)

?? LIRE AUSSI Un autre regard – tome 2 sa BD d’Emma sur la charge mentale (Massot editions ). Vous pouvez aussi la suivre concernant le blog ici ou concernant Facebook la.

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James Baggott

James Baggott is the founder of Blackball Media. Until January 2013, he was the editor of the company's award winning motor trade magazine, Car Dealer. Now he focusses his time on developing the Blackball Media business overall and looking after the growing automotive services arm of the firm. And polishing his monkey bike that sits in his office...